jeudi 15 décembre 2011

Haïkus de Noël

Un petit paquet
Tortillon et beau papier
C'est bientôt Noël

Bougies allumées
Odeur d'orange écorcée 
C'est bientôt Noël

Écharpe et bonnet
On est bien emmitouflés
C'est bientôt Noël

Tout de rouge et vert
Se pare le grand hiver
C'est bientôt Noël

Joseph cherche en vain
Marie ne se sent pas bien
C'est bientôt Noël

Seigneur tout puissant
Veux-tu calmer cet enfant?
C'est bientôt Noël

Tout s'est apaisé
Le sol crisse sous les pieds
Enfin c'est Noël



vendredi 9 décembre 2011

Les Pigeons

Les pigeons des cités, pauvres êtres emplumés
Vivotent aux dépends de notre main humaine
Sur le sol ils s'envolent moins qu'ils ne se trainent
Ils éveillent en nous une amère pitié.

Ils se marchent dessus pour avoir leur dîner
Ils écartent leurs ailes, se piétinent et se gênent
Pour se précipiter vers ce chant de sirène
Car c'est aussi l'humain qui les fait trépasser.

À l'image de cet odieux volatile
Nous poursuivons en vain des quêtes inutiles
Et mangeons dans la main de nos propres patrons.

Même étant haut placé on trouve la vie fade
Le piment ne vient pas du nombre de nos grades
Et le plus élevé n'est que Roi des Pigeons!

 Le précédent, je viens de l'écrire, le suivant, je l'avais écrit au Lycée, dans le cadre d'un exercice de français, "écrivez un sonnet commençant par "comme on voit au Lycée"". Je l'ai intitulé Merci Charles.

Comme on voit au Lycée des pigeons écrasés
Tristes charognes grises à l'odeur infâme
Odeur qui désespère et fait chavirer l'âme
Âme qu'on croit petite sous ce corps sans beauté.

Des yeux ouverts encore et un crane brisé,
Yeux ouverts sur un monde de pleurs et de flammes
Où à chaque carrefour on voit un nouveau drame.
Cette mort sans obsèques est ainsi méprisée.

Et on méprise aussi la mort de notre espèce
En croyant que la chance ne sera pas traîtresse,
Aveuglés par l'envie de ne penser qu'à nous.

Notre âme n'est pas grande et pour cette raison
On ne voit pas plus loin que ces murs de béton,
Ainsi pigeons nous sommes et serons jusqu'au bout. 
Je dois avoir une affinité spéciale avec les pigeons...ouais, je vois que ça.

mercredi 30 novembre 2011

Un début..?

White, de Amer Béton.
Je vais participer à une expo!!   \o/

C'est juste un projet tuteuré entre IUT, mais bon, c'est un début! (non?)

Je pense que je vais illustrer des poèmes inédits, et peut-être m'essayer à la peinture, j'en ai jamais fait! Ou alors je recommence l'encre de chine, ou juste au stylo, j'aime bien aussi.    

Et pour les poèmes, on verra ce qui vient! Mais j'aimerais bien réessayer les haïkus. Et Le Bain de la demoiselle, il est trop osé pour ça ou je peux le présenter? Peut-être pas illustré en tout cas...ou alors de façon abstraite! x)

J'ai hâte d'y être! (c'est le 16 février).

En exclusivité : un dessin de marge! Youhou!

mercredi 23 novembre 2011

La vie monotone

J'ai faim.
J'ai envie de pisser.
Je voudrais prendre une douche.
Et en plus je m'ennuie ferme, j'ai pas dormi, et j'ai vu personne depuis 48 heures.
Tout ça parce que je suis incapable de faire ces choses-là par moi même, si c'est pas pitoyable.

Je m'appelle Fumi Akihiko et j'habite une petite maison, sans voisins. J'ai quelques amis mais on ne fait pas grand chose ensemble, on discute un peu, on écoute de la musique, enfin, rien de bien constructif. Mais on a fini par s'attacher alors notre complicité nous amène à nous entraider de temps en temps. Heureusement, parce que je n'aurais pas su comment agrandir ma maison sinon! Seule, c'était impossible, mais à plusieurs, ils sont en passe d'y arriver.
Je suis sans emploi, et je m'occupe comme je peux, en jouant de la guitare, en peignant, et en écrivant sur mon ordinateur. J'ai souvent sommeil, aussi je dors plusieurs fois par jour.

Ah, ça y est, je sens que je vais enfin pouvoir accomplir les actions nécessaires à mon bien-être et à ma survie, on vient m'aider. On me guide jusqu'aux toilettes, puis jusqu'à la douche. On m'amène au réfrigérateur, où je me sers, le plus souvent de la malbouffe, parce que cuisiner m'épuise. Enfin, on me porte jusque chez Manon, une amie, chez qui mon moral remonte après que nous ayons discuté de tout et de rien.
Ce qui est bizarre, c'est que souvent nous parlons boulot alors que, comme je l'a déjà dit, je ne travaille pas.

Une fois rentrée chez moi, on m'oblige à arracher les mauvaises herbes dans le jardin, il y a même des ronces et des amanites tue-mouche, c'est affreux! Après ça, on me laisse tranquille car je ne peux vraiment plus rien faire.

Aujourd'hui, je devais m'acheter de nouveaux vêtements mais je n'ai pas su choisir, tout est si cher, et je ne gagne que quelques pièces de monnaie chaque jour, en nettoyant mon jardin par exemple. En fait, en y réfléchissant j'ai une vie plutôt aisée à ce niveau-là, je gagne de l'argent en faisant toutes sortes d'activités artistiques ou manuelles. Mais bon, pas de quoi manger au restaurant tous les jours, quand même.

Hier, j'ai essayé de me lier d'amitié à de nouvelles personnes mais elles m'ont royalement ignorée. Tant pis. J'essaierai de nouveau plus tard.

Oh, je ne vous ai pas dit! Un extraterrestre est venu me voir et m'a demandé de lui trouver des marteaux, mais je ne sais pas comment faire moi! Du coup il reste là à attendre. Mais bon, il ne gène pas.

Il faut encore que j'aille aux toilettes. Oh non, elles sont cassées. Bon, il faut donc les réparer. Oh, zut, je n'ai plus d'énergie. Au diable les toilettes! De toutes façons quand je suis à bout on m'abandonne, il n'y a plus personne pour me guider et j'erre sans but. Je regarde la télé, je peins, et je sens un malaise grandissant m'envahir, jusqu'au retour de mon guide. Et alors tout recommence. Quelle vie monotone...malgré tout, je suis heureuse, et je compte bien continuer à désherber mon jardin!




Vie passionnante de Fumi, personnage Sim sur Facebook.




dimanche 6 novembre 2011

Merci Manau

Petites pensées d'un dimanche matin, coup de pied au *** pour me motiver.

Tu te prends la tête pour des choses futiles
Tu prends des traits légers pour de l'indélébile
Tu ignores le monde dans lequel tu vis
Pour te focaliser sur d'égoïstes envies
Tu sais que tu coules et tu ne fais rien
Tu veux toucher le fond parce que ça fait bien
Tu voudrais que quelqu'un vienne enfin t'aider
Mais tu ne fais pas d'effort pour aller
Vers les autres et tu te plains sans cesse
De leur force et de tes faiblesses

Dans la vie il faut avancer tout seul
Se relever quand on touche le sol
Ne prendre appui que sur soi-même
Ne pas attendre que l'on nous aime
Aimer d'abord, à sens unique
Ne pas penser que c'est tragique
Avancer à contre courant.
Mais tu vois pas que tu perds ton temps
Avec toutes ces stupidités
Tu vis une vie pixelisée!
Il y a des nuages dehors
Et le vent qui souffle fort
Essaie de les écouter, de les comprendre
Il font partie de ce que tu dois apprendre
Pour te sentir bien dans ce monde
Et ne pas croire qu'il est immonde

Chacun doute à un moment donné
C'est pas une raison pour déconner
Tu dois tenir, ferme sur tes deux pieds
Et ceux qui te plaignent, leur rire au nez
Tu n'es pas une fleur fragile
Tu n'avances pas sur un fil
Mais ton chemin n'est pas tracé
Il va falloir te débrouiller
Ton destin n'est pas écrit
Mais c'est tant mieux parce que tu vis
Dans la liberté de choisir
Vers où va ton avenir

Maintenant écoute un refrain
Qui parle de sable et d'air marin
De Bretagne et de passé lointain
De musique celtique, de tout et rien.
Ce sont eux qui me donnent la pêche
Quand je sens que c'est la dèche
Je les écoute et ils me chantent
Que la musique est une chose vivante
Que c'est elle qui sauvera l'humanité
Alors tu dois l'écouter, la jouer
Pour être capable de te dépasser.


mercredi 2 novembre 2011

Vieux boulots de la fac d'arts pla'

Sujets donnés en cours d'art numérique

Équilibre improbable



Lumières




Sujet Libre 
(j'ai voulu faire une maquette de bouquin, mais j'avais pas vraiment les connaissances nécessaires..)




J'ai gribouillé mon nom, du coup c'est pas vraiment utile de l'avoir mis celle-là. Mais bon, voilà. J'ai aussi fait le dos et la quatrième de couv', mais ça va faire un peu trop après!

C'est du vieux travail que j'aimais bien. Ça rappelle des souvenirs!

vendredi 7 octobre 2011

Mains

De vieux dessins de mains que j'aime bien, faits en cours à la fac d'arts pla.




Monsieur et Madame...

Exclusivement avec les prénoms des gens de ma classe, ils sont tous de mon invention! Je développe, au cas où ce serait trop incompréhensible! (Il suffit de sélectionner la partie grisée pour voir la réponse)

...Maldansacage ont une fille. Comment s'appelle-t-elle?


Mélanie

(Mets l'animal dans sa cage)


...Dédusiècle ont une fille, comment s'appelle-t-elle?

Julie

(J'eu l'idée du siècle)



...Epaquiveut ont une fille, comment s'appelle-t-elle?

Pauline

(Poli n'est pas qui veut)



...Epasarkozy ont une fille, comment s'appelle-t-elle?

Élise

(Élisez pas Sarkozy)
 


...Chozceboukinilénul ont un fils, comment s'appelle-t-il?

Eliot

(Hé, lis autre chose, ce bouquin il est nul)



...Menmovaiquetunenmangepa ont une fille, comment s'appelle-t-elle?

Estelle

(Est-ce tellement mauvais que tu n'en manges pas?)



...Lézanimodanlarche ont une fille, comment s'appelle-t-elle?

Noëmie

(Noé mit les animaux dans l'arche)



...Téhenfortehausse ont une fille, comment s'appelle-t-elle?

Nathalie

(Natalité en forte hausse)



...Dotretanilétédevenujoyeux ont un fils, comment s'appelle-t-il?

Tristan

(Triste en d'autres temps, il était devenu joyeux)
 



...Etraquelquedétailgénan ont un fils, comment s'appelle-t-il?

Tom

(T'omettras quelques détails gênants)



...Eufaiteporteouverte ont une fille, comment s'appelle-t-elle?

Claire

(Clé refaite, porte ouverte)



...Diaplanté ont une fille, comment s'appelle-t-elle?

Laure 

(L'ordi a planté)

Délire

Intitulé Délire, encore une fois à la va-vite, écrit il y a longtemps et retrouvé il y a peu, je l'aime mieux qu'à l'époque à laquelle je l'avais écrit.

Je t'ai vue dans la nuit
je t'ai vue sans mes yeux
devant moi je t'ai vue
devant moi, nue.

Tu avais l'air bizarre
tu penchais ton regard
et je penchais aussi
basculais dans la nuit

les étoiles tournaient
et les maisons aussi
tu tournais, tournais
tu dansais étourdie

Étourdie je l'étais
et comme tout penchait
Alors tout est tombé
les maisons, la nuit

Toi, les toits,
le pavé et aussi
Moi, sans voix,
sans regard et sans cri.

Tes yeux les miens
Mon visage, le tien
tombés et tombants
se mêlant à la ville

Ville remplie
d'odeurs, de vie
de nous, tu dis
de nous, aussi

Je tombe sans fin
Alice! Alice!
Le terrier du lapin
c'était donc ici!

Tu fuis, je ris
de mon infortune
et la haut la lune
se moque de moi.

mardi 4 octobre 2011

AMER BÉTON, Taiyou Matsumoto





Il m'a marquée, ce livre.

Gravure

        La technique de la gravure, je l'ai découverte pendant le festival des Correspondances de Manosque, le samedi 24 septembre 2011. C'est une gravure à l'encre sur une plaque plastifiée passée dans une presse manuelle à cylindre pour imprimer sur du papier. Bien sur, c'est du niveau ultra-débutant, mais ça donne envie d'en faire plus souvent et d'essayer des choses plus compliquées. Voici mon premier et unique travail:

Après le passage de la presse...
Inspiration: Amer Béton, le film.












Sur le chemin de l'atelier.

vendredi 23 septembre 2011

Poème au sortir de la douche, inspiré par la vapeur d'eau (interdit -12)

Intitulé à la va-vite Le Bain de la demoiselle

Le Seigneur d'un fief voisin est venu retrouver sa maitresse au bain

Gente Dame pour vous j'ai échappé aux chiens,
Pour vous voir dévêtue j'ai défié vos gardiens
On me poursuit encore et si je ne me hâte
Il se pourrait qu'enfin les choses ne se gâtent.

Me regarder ainsi est osé, noble sire
Venez donc me rejoindre et confirmez vos dires

Vous regarder, Madame, est là mon seul désir
Qui plus est l'on vient pour mon malheur de m'occire.

Mais votre bouche parle et votre cœur respire,
Ne pouvez-vous donc point en moi vous introduire?

Sans mon chef je ne puis plus contrôler mes membres
Il en est au moins un que vous puissiez étendre
Saisissez vous de lui avant que l'on n'arrive
Je ne veux point partir sans une tentative.

Mais l'eau est savonneuse et le bain est glissant
Et je me suis blessée la mauvaise partie,
Seigneur, vous êtes en deux et mon désir ardent
Malgré ce triste état demeure inassouvi.
Ah! Qu'aurais-je apprécié vous accueillir en moi,
Vous n'avez plus de tête et j'ai mal à l'endroit
Où vous auriez du être. Qu'ai-je fait mon Seigneur
Pour mériter le mal qui nous frappe en cette heure?

Belle Dame, mon corps et ma tête sont loin,
Je sens avec douleur que je trépasse enfin
Rendez-vous en enfer, là où sont les amants
Qui préfèrent l'amour physique aux sentiments.

Mais je vous ai aimé, crevez donc, mécréant!
Ah, que de risques pris pour un tel Don Juan.
A l'image de toutes celles de mon espèce,
J'ai encore adoré un maitre de la fesse.
Maintenant me voilà blessée au plus profond,
Tout ça parce que j'ai dérapé sur le savon,
La brosse s'est fichée dans mon intimité,
Plus aucun damoiseau ne pourra m'embrocher.



Ouais, je sais, c'est du gros délire, mais il faut me pardonner, j'avais de la fièvre, j'étais dans les vapes, j'ai juste rigolé toute seule devant mon écran d'ordi' en écrivant ça.

samedi 30 avril 2011

Labyrinthe

Fait à la main sur une feuille à petits carreaux. Puis amélioré (légèrement) à l'aide de paint, mon ami de toujours.


Entrée à gauche, sortie à droite

dimanche 27 mars 2011

Chaussures sur commande

"Fais ce que tu veux, avec des smileys"

Pas de demande précise


Ma petite sœur m'ayant demandé de dessiner sur ses chaussures, et une amie à elle en voulant aussi, voilà le résultat!

mercredi 9 mars 2011

Poèmes

Sans papiers

L'horizon.

Il est tôt, le ciel n'est pas encore bleu
Et les oiseaux chantent à peine,
Comme s'ils étaient tristes, eux aussi.

Tu poses tes pieds sur la terre froide
Qui t'a vu grandir.
Tu ne te retournes pas.

Tu n'as rien dit aux autres,
Ceux qui t'aimaient comme un des leurs.
Mais ceux qui resteront toujours.

Tu marches.
Le bus ne t'attendra pas.
Qu'il parte.

La lumière.

Tes yeux sont humides
Et tes lèvres sèches.
Tu hais ce pays.

Ce pays qui t'a tant donné,
Et qui maintenant ne te veut plus,
Et pourtant...tu lui as tant donné, toi aussi.

Tu marches sur l'herbe
Qui a percé le goudron
Comme ils te marchent dessus alors que tu avais gagné ton combat.

Les collines.

Tu regardes les arbres.
Au fond, c'est eux qui sont à l'origine de tout ça.
Si fiers avec leurs branches grises...

Tu les aimes pourtant:
Ils font partie de ce lieu,
Tout comme tu en faisais partie.

Les arbres.

Amis fidèles qui étaient toujours là
Lorsque tu revenais
Et gardaient tes trésors.

La route.

Tu ne reviendras plus.


 Expulsion - Sonnet

La nuit vient de tomber, le vent souffle au-dehors.
Tu t'apprêtes à rêver dans les bras de Morphée.
Tête sur l'oreiller et bien emmitouflé,
Tu remontes la couette et bientôt tu t'endors.

Tes rêves sont peuplés de messages de mort,
Si bien que ton sommeil en devient agité.
Tu te réveilles enfin, mais n'est pas rassuré:
Dans cinq heures tu seras à l'aéroport.

C'est la faute de ceux qui t'auront dénoncé
Dans ce pays où on agit par lâcheté
Et ne supporte pas de voir la différence.

Différence de quoi? De nationalité?
Ton seul tort est celui de n'avoir de papiers,
Mais la terre qui t'as vu naitre est bien la France. 

mardi 8 mars 2011

Journée de la femme..?

Une journée pareille ne devrait pas exister. Ça veut dire quoi? Que les 364 autres jours de l'année sont les journées des hommes? Ridicule!
Croyez-moi, les hommes, surtout, ne cherchez pas à vous comporter différemment ce jour-là, ce serait la pire des infamies! 
Soit, après ceci, 

Honneur aux femmes!


lundi 7 mars 2011

Petits Haïkus

...Par une après midi esseulée, j'écrivis quelques Haïkus (Cévennes hivernales)...


Âtre rougeoyante
Chat endormi sur le sol
Le vent souffle encore.
Sensation rugueuse.
Les pierres des murs sont grises
et ces murs faits bas.
Les ombres s'allongent
Et le ciel bleu est orange.
C'est la fin du jour.
Vent qui vient du nord
Collines qui se parent d'or
A la fin du jour.
La lumière baisse
Traces de doigts sur les vitres.
Ils n'ont pas grandi.
Les nuages passent
et font s'estomper vers l'Ouest
les derniers rayons.
Pièce silencieuse
C'est le début des longs jours
Qui font rentrer tard.
Le vent cesse un temps
Donne aux arbres un court répis
Avant de reprendre
Cendres chaudes, silence
Ils sont partis tous ensemble
Et l'ont laissé seul.

Mes Cévennes hivernales

f0urmiii

L'Arbre de Vie. 
Celle d'une fourmi?





En ce début d'année, j'ai juste vingt ans et mon enfance derrière moi. La vie devant, certes, mais pour combien de temps? Le but de ce petit endroit est de garder une part d'espoir en nous-même sans perdre de vue la réalité du Monde. 

Autoportrait fin 2010