vendredi 23 septembre 2011

Poème au sortir de la douche, inspiré par la vapeur d'eau (interdit -12)

Intitulé à la va-vite Le Bain de la demoiselle

Le Seigneur d'un fief voisin est venu retrouver sa maitresse au bain

Gente Dame pour vous j'ai échappé aux chiens,
Pour vous voir dévêtue j'ai défié vos gardiens
On me poursuit encore et si je ne me hâte
Il se pourrait qu'enfin les choses ne se gâtent.

Me regarder ainsi est osé, noble sire
Venez donc me rejoindre et confirmez vos dires

Vous regarder, Madame, est là mon seul désir
Qui plus est l'on vient pour mon malheur de m'occire.

Mais votre bouche parle et votre cœur respire,
Ne pouvez-vous donc point en moi vous introduire?

Sans mon chef je ne puis plus contrôler mes membres
Il en est au moins un que vous puissiez étendre
Saisissez vous de lui avant que l'on n'arrive
Je ne veux point partir sans une tentative.

Mais l'eau est savonneuse et le bain est glissant
Et je me suis blessée la mauvaise partie,
Seigneur, vous êtes en deux et mon désir ardent
Malgré ce triste état demeure inassouvi.
Ah! Qu'aurais-je apprécié vous accueillir en moi,
Vous n'avez plus de tête et j'ai mal à l'endroit
Où vous auriez du être. Qu'ai-je fait mon Seigneur
Pour mériter le mal qui nous frappe en cette heure?

Belle Dame, mon corps et ma tête sont loin,
Je sens avec douleur que je trépasse enfin
Rendez-vous en enfer, là où sont les amants
Qui préfèrent l'amour physique aux sentiments.

Mais je vous ai aimé, crevez donc, mécréant!
Ah, que de risques pris pour un tel Don Juan.
A l'image de toutes celles de mon espèce,
J'ai encore adoré un maitre de la fesse.
Maintenant me voilà blessée au plus profond,
Tout ça parce que j'ai dérapé sur le savon,
La brosse s'est fichée dans mon intimité,
Plus aucun damoiseau ne pourra m'embrocher.



Ouais, je sais, c'est du gros délire, mais il faut me pardonner, j'avais de la fièvre, j'étais dans les vapes, j'ai juste rigolé toute seule devant mon écran d'ordi' en écrivant ça.