vendredi 17 février 2012

Lettre de rupture

J'ai participé à la Soirée Cœurs Brisés de la médiathèque. Parmi les animations, un concours d'écriture sur la lettre de rupture. Voici la mienne:

Cher Grégory,

Aujourd'hui, je te quitte.
Nous avons déjà vécu beaucoup de choses ensemble, au cours de ces quarante-deux longues années : diarrhées, gastro-entérites, et même des calculs, à l'aube de nos vingt ans.
En ce jour je te quitte et te dis adieu, je pars pour vivre avec un autre. Vois-tu, il a on ne peut plus besoin de moi maintenant. Crois moi, je t'ai aimé, et j'ai aimé partager ton corps.
Maintenant je te quitte et c'est sans regret, parce que je sais que mon jumeau saura prendre soin de toi.
Dans cette séparation, je te demanderais égoïstement de me soutenir, car c'est aussi difficile pour moi que pour toi.
Merci pour tout ce temps passé,
amicalement,
Devinette: qui est l'expéditeur?
Réponse >( Son rein gauche.)

jeudi 16 février 2012

Exposition d'Un Talent Presque Parfait.


Ce jeudi 16 février, je suis donc allée voir mes "œuvres" mais pas que, exposées à l'IUT. Le programme était chargé, de bonnes et de mauvaises choses, mais qui ne nous laissaient pas le temps de nous ennuyer. 

Entrée dans le grand hall, profusion de photos, peintures, dessins, gravures, mobiles, sculptures, écrits, et...nourriture. Avec mon amie Béa, qui a elle aussi participé à cette exposition, nous avons commencé à déambuler dans cette galerie improvisée, et à apprécier ou désapprouver les créations de chacun. 



Nous nous sommes d'un coup retrouvées face aux nôtres, ce qui nous emplit d'une impression d'heureuse satisfaction. Seul hic: mon rouleau de haïkus était introuvable. Je me suis dit que j'avais sans doute mal regardé et suis allée assister à une première projection, une danse filmée qui m'a bien plu.


A suivi un spectacle de French Cancan exécuté à merveille par cinq jolies jeunes filles qui levaient haut la jambe. Par malheur seules deux d'entre elles souriaient. Je n'ai donc regardé qu'elles, parce que danser en faisant la gueule, bof. 

 Une joueuse de flute traversière a enchainé, avec trois morceaux, un peu répétitifs, mais le troisième assez bien joué.

Je suis sortie lors des projections pour aller voter. Plusieurs prix à la clé: meilleure photo, meilleur dessin, meilleure peinture, originalité, talent presque parfait, cuisine. 

Mon vote pour l'originalité.

C'est à cette sculpture, ou ce mobile, que j'ai  donné mon vote d'originalité. Des branches, de la ficelle, des pommes de pin, et des photos de cairns, les tas de pierres que l'on rencontre en randonnée.

La meilleure photo.

Et voici mon vote pour la meilleure photo. Colorée, travaillée, ni trop petite ni trop grande, et en harmonie avec ses consœurs. En effet, elle faisait partie d'un ensemble de photos qui différaient sur les thèmes et se ressemblaient par le style. Juste bravo!

J'ai énormément apprécié le spectacle de danse urbaine, qui a absolument relevé le niveau après une piètre démonstration de chant cantique (oui oui, c'était nul, et pas que j'ai un problème avec la religion, mais des filles qui soignent plus leur look que leur voix et qui pouffent au milieu de chaque couplet, c'est décevant).

Ci-après, la peinture pour laquelle j'ai voté: c'était une immense fresque de branches fleuries, très colorée. C'est juste dommage qu'elle ait été exposée contre une grille avec des angles, elle aurait mieux donné à plat contre un mur. Je n'ai donc pas de photo de la fresque complète. (Au passage, je suis désolée de la mauvaise qualité des photos. J'ai oublié mon appareil chez les parents et ai donc emprunté le sien à ma voisine, en catastrophe).

Mon vote pour la meilleure peinture.

Viennent maintenant quelques autres créations que j'ai appréciées sans pour autant voter pour elles. 

Gravure d'une pote de Béa.
Un chapeau qui m'a fait penser à Van Gogh et à Samurai Champloo.
Les quatre photos inférieures sont de Marianne, une élève de notre IUT.
Une luminosité bien sympa.
Un collage coloré.

Et enfin, nos œuvres, à Béa et moi. Les miennes sont des mandalas à l'encre de chine, celles de Béa des dessins, le second étant un détail du premier.


Mes mandalas.
Les dessins de Béa.

Et mon rouleau de haïkus alors? Disparu? Eh bien figurez-vous que les organisateurs, ne sachant pas comment l'accrocher, ne l'ont pas exposé du tout! Je me suis donc indignée...non c'est faux, j'ai poliment demandé à ce qu'on l'expose, ce qu'on m'a prié de faire moi-même, puisque je n'avais pas pris la peine de venir le faire dans l'après-midi (j'étais alors à une rencontre fort intéressante avec Audrey Coussy, traductrice, et Claire Du Vivier, éditrice, et les avais prévenus). J'ai ensuite insisté pour avoir un numéro (sans lequel un vote serait impossible). Finalement, j'ai sans peine accroché mes haïkus, que certaines personnes - pour mon plus grand bonheur - ont pris la peine de lire (si si, je les ai vus!).

Mon rouleau de haïkus.

Si vous voulez les lire, allez voir mon article intitulé "Pour l'exposition".

Je ne suis pas restée pour la suite des évènements, parce que demain, j'ai partiel de librairie (diantre, il est minuit!). Et en conclusion, l'œuvre préférée d'Élise:

Oui, vous voyez bien, c'est le paquet de bonbons du distributeur, dans le hall.

lundi 13 février 2012

Demain...

...c'est la Saint Valentin. 

"Décapité le 14 février 268 en représailles des conversions au christianisme qu’il suscita suite à la guérison d’une jeune fille aveugle, saint Valentin doit à son nom, qui signifie santé et vigueur, le fait que les fiancés, les jeunes gens à marier, ceux qui craignent les atteintes de la peste, les personnes, enfin, qui sont sujettes à l’épilepsie et aux évanouissements se sont placés sous son patronage."

Source

Encore un évènement détourné et inutile, donc!
C'est pas comme s'il fallait un jour précis dans l'année pour prouver aux gens qu'on les aime. Qu'il ne fallait offrir de cadeaux à l'élu(e) de son cœur qu'une seule fois alors qu'il y a des centaines d'occasions.
C'est pas comme si être célibataire ce jour là était la pire des hontes, le plus dramatique des malheurs. Que ce jour là passé seul, on doit avoir la poisse en amour tout le reste de l'année.

Réflexion de célibataire me direz-vous? 
Peut-être, et pourtant ce jour n'a jamais eu d'importance pour moi, même lorsque ça aurait pu être le cas. Je me souviens de cet entretien fort constructif que j'avais eu avec l'autre moitié de feu mon couple: 
"Qu'est-ce que tu penses de la Saint Valentin? C'est important pour toi?"
"Non, et pour toi?"
"Non."
"OK."

Sur ce, la plus grande vérité qu'on puisse apprendre un jour est qu'il suffit d'aimer et de l'être en retour

"The greatest thing you'll ever learn is just to love and be loved in return", Toulouse Lautrec, in Moulin Rouge, de Baz Luhrmann.

dimanche 12 février 2012

Carnaval

J'étais le Chapelier fou.



On a pu voir aussi une guilde médiévale, Dark Vador, une diseuse de bonne aventure (je vais partir en Inde), la mort sexy, le petit (dark) chaperon rouge, une punk (not dead), une mariée morte, pas mal de chinoises et de japonaises, une vietnamienne, les Totally Spies, deux dandies, un shadok, Juliette et Roméo, quelques animaux genre chat, cochon, mon double schizophrène (auquel j'étais lié), une homme-femme, un biker, une endormie, une bergère d'éléphants, Alice et le lapin blanc, avec qui j'ai pris une tasse de thé, et bien d'autres spécimens étranges.



Photo de Noëmie


 Et sinon, ça y est! j'ai fini mes "œuvres"  pour l'exposition. Y a deux dessins à l'encre de chine genre "mandala", et un rouleau de papier toilette de haïkus. Je suis grave embêtée parce que j'ai pas assez d'agrafes pour accrocher tous les haïkus, j'espère donc pouvoir en racheter avant de le donner aux organisateurs, s'il vous plait, priez pour moi (ou sacrifiez des pigeons, sinon). J'espère pouvoir poster d'ici peu des photos de tout ce bazar!